Ceci est un remake de cela. La précédente version n’était pas comprise, or je me sentais assez sure de mon fait sur le potentiel comique de mon surinvestissement dramatique face à l’indifférence (feinte évidemment) de mon psy. Inspiré d’un « Je n’y crois pas. » qu’il m’a balancé après des mois de thérapie à propos de mon auto analyse.
Bref, le lecteur ne comprenais pas que j’étais chez le psy, ne comprenais pas que les bulles sortaient de sa bouche, et que faire des phrases de narration. De plus, tout le monde ne connait pas André Manoukian ou ses répliques choc lorsqu’il était juré de la Nouvelle Star. J’ai donc re tenté, en apportant les améliorations suivantes :
– Faire entrer la figure du psy dans le cadre, dans une posture reconnaissable. Cela m’a permis aussi de résoudre le problème des bulles qui sortaient de nulle part.
– Simplifier la narration. Le titre suffit à poser le contexte, les images à exposer le ressort comique. Pas d’autre blabla. Quand on explique pourquoi c’est drôle, c’est jamais drôle.
– Me concentrer sur un seul ressort comique, le contraste entre mes transports et l’indifférence de mon psy. Mettre en scène mon psy comme un juré de la Nouvelle Star ce sera pour une autre fois. Ou pas.